A Bordeaux ! Déclaration d’amour … à ma ville !

BORDEAUX … TE SOUVIENS -TU DE NOTRE PREMIERE RENCONTRE ?

Tu n’étais pas à tes avantages, et moi non plus…Nous pleurions toutes deux …

Tu pleurais d’un crachin transperçant …

Mes larmes abondantes…

Tu étais chez toi,  moi je n’y étais plus…

La lumière déchirait de Gris de Payne, tes hangars, tes quais.

La Garonne , sombre, charriait du bois, des feuillages du sable et de la vase …

A peine si je pouvais deviner, l’ocre rosé de tes toits, apercevoir la flèche St Michel dans le coton des nuages bas, même le temps s’était mis au diapason de mon humeur…

MAIS, sur le Pont de pierre , la brise du fleuve est venue sécher l’eau salée de mes pleurs, l’apaisement a fait place au chagrin.

Il s’est passé quelque chose …

Je crois que cela s’appelle un coup de foudre !

Ce jour-là Bordeaux je t’ai aimé !

Tu me l’as bien rendu …pendant ces 19 années.

Bordeaux ,tu enchantes mes matins, lorsque, tel un diamant aux multiples facettes, tu te teintes de rose, de lilas et de pourpre , à l’accueil des rayons de l’aurore.

J’aime le murmure de tes fontaines qui vient jusqu’à moi, m’envahit de bien-être et de volupté, les carillons de tes cloches pour me faire profiter intensément de chaque moment de ce début de  journée.

J’aime la pierre blanche de tes  façades, tes mascarons, tes arcs, tes voûtes, tes colonnes et tes muses.

J’aime tes ruelles aux cales Bordelaises, ce pavé célèbre et chantant que je retrouve aujourd’hui sur le Pont Chaban .

J’aime ta pluie, celle que les touristes n’aiment pas, celle qui dépose des milliers de perles colorées.

Tes places riches d’histoire …

La simplicité de tes échoppes, la magnificence de tes maisons bourgeoises aux secrets bien gardés.

Tes parcs verdoyants, air de tes poumons.

Je t’aime avant, je t’aime maintenant !

Tu étais endormie, tu t’es bien réveillée …

Tu oses, tu t’affirmes, tu prends confiance en toi, tu t’étires jusque sur la rive droite , ces berges mal aimées qui deviennent la coqueluche du …Tout Toi !

Tu tutoies les plus grands, parfois tu les snobes …

Tu es unique, imitée mais jamais égalée !

Plus tu vieillis plus tu rajeunis …

Quel bonheur de …se promener au moment du soir ,moment où le temps se pose sur l’horloge de La place de La Comédie , s’extasier d’apercevoir  l’argent et l’or, le jaune de Naples, s’entremêler  dans les promesses de ta voûte céleste.

En toutes saisons, à toutes heures …

 

Alors je respire à fond reconnaissante de vivre à tes côtés.

JE T’AIME BORDEAUX !

MENTION TRES BIEN : 334

Une ville n’est-elle pas le reflet de son chef ,et de tous ses divers mais complémentaires dirigeants ?

(2 suite…) Moi Raphaël Albano le dernier pêcheur au lamparo de la ville de Sète…

CONCOURS DERNIER JOUR  LE MERCREDI 24/02 ,  question fin d’article , gain : un sac en voile de voilier…

NOTE : Installé sur la banquette d’un  lieu incontournable ou les  marins se retrouvent, un bar au centre des Halles de la ville, Raphaël raconte simplement et généreusement … son histoire …l’histoire du dernier pêcheur au lamparo de la ville de Sète.

Je fais en sorte de vous donner, de vous restituer les mots qu’il m’a offert, sans les édulcorer…

En deux ou trois articles …

Ce ne sera pas dans l’ordre, les souvenirs n’affluent pas dans l’ordre  chez Raphaël, tellement d’anecdotes …

Le flashback a déposé un sourire et une luminosité sur son visage.

Comme un grand-père qui marque les générations suivantes par ses mémoires de guerre …par un discours vécu et vivant …

 

 

Je suis né en 27

Mon père était pêcheur, à l’époque on était sur des barques Catalanes, bateau de pêche traditionnel en bois avec une grande voile, et nous faisions la pêche au filet dérivant, sardines, maquereaux et thon.

Il fallait lever les sardines à la main, une par une, celles qui étaient prises par le filet, étaient prises par les ouïes …

Un gros travail !

Tandis qu’au lamparo chaque coup d’épuisette, c’était 150 kgs qu’on embarquait…

Enorme ! 150 kgs !

C’est-à-dire qu’on puisait dans le  filet, nous relevions ça avec un treuil, on levait pour le mettre sur le bateau.

Pour embarquer une tonne de  poissons, il fallait 7ou 8 minutes…

Une heure trente à deux heures pour embarquer 20 tonnes…

La pêche au lamparo qu’est-ce que c’est exactement?

C’est une appellation que l’on a donné.

Par exemple, l’ampoule que nous avons dans la maison, c’est entre 80 et 100 bougies chacune, dans la pêche au lamparo il y avait 6 ampoules de 1000 bougies  chacune …

La luminosité se voyait à plusieurs kilomètres !

Mes horaires c’était le soir, à la tombée de la nuit, nous partions à la recherche de bancs de poissons…

Quand on sortait, nous ne savions pas  où est ce qu’on allait trouver le poisson, il fallait aller le chercher.

Parce qu’il n’y en avait pas partout.

Quand on avait trouvé un banc assez important, et bien et bien …on s’arrêtait !

Nous jetions l’ancre et nous allumions !

Le poisson était attiré par les lumières, vous comprenez … les poissons qui étaient tout autour venaient  et se rassemblaient  sous  la lumière.

Quand il y en avait  suffisamment assez, nous encerclions le canot avec la lumière et le filet.

On appelle ça  « la pêche à la Senne » , pour capturer le poisson en surface.

Une fois que le canot avait été encerclé, à la base du filet il y avait une ralingue, avec des anneaux qui serraient la base du filet, nous remontions cela en surface, ce qui faisait que le poisson se faisait prendre dans une très grande épuisette, 500m de long, la longueur du filet…

Une fois qu’on avait remonté les anneaux, voyez, il y avait un grand cercle de 500m, et nous tirions le filet avec une poulie…

Le Power Bloc, remonte filet quoi… !

Lorsque nous avions tiré les 500 m, il ne restait que 4 ou 5m de filet.

Cela faisait une poche, et c’est là que nous allions commencer à puiser, dans la poche, et il y avait, à tous les coups, 150 kgs de poissons !!

Je me répète ?

…..

 

Mais, quand j’ai débuté comme mousse, j’ai embarqué à 15 ans sur un chalutier, et j’avais énormément le mal de mer, même il m’arrivait plusieurs fois de vomir, avant de m’embarquer à bord du bateau, parce qu’il y avait les odeurs du suif, du gasoil de la vase et du goudron, du pétrole, il y avait toutes ces odeurs, alors….et … la mer qui me filait un peu plus le mal … de mer !

Alors quand les Allemands sont venus réquisitionner le bateau en 1943, ça m’a fait un soulagement, je ne suis jamais plus retourné sur le chalut tellement il y avait de mauvaises odeurs à bord !

Je n’ai pas fait mon métier par obligation, au départ quand j’allais à l’école, j’avais 12 ou 13 ans, je voulais faire le métier de pêcheur…

 

Je vais vous poser une question …que vous serez incapable de me répondre…

La première pêche que j’ai faîte, j’allais avoir mes 12 ans, voyez…

Qu’est-ce que j’allais pêcher dans le port de la ville de Sète?

Non, vous ne le trouverez pas …

C’est quelque chose d’inconnu …

Allez …posez des questions !

Je vous dirai oui ou non …

 

MAINTENANT AMIS DU BLOG C’EST A VOUS DE REPONDRE ! 334

Qu’est ce que Loulou allait pêcher dans le port de la ville de Sète lorsqu’il était enfant ?

Cela me permettra de savoir qui regarde l’article du début …à la fin !

LE GAGNANT, PAR TIRAGE AU SORT S’IL Y A PLUSIEURS GAGNANTS, RECEVRA  UN ARTICLE EN VOILE DE VOILIER DE CHEZ VENT D’EST ET VENT D’OUEST !!!

LA REPONSE DANS UN PROCHAIN ARTICLE …

Moi Raphaël Albano le dernier pêcheur au lamparo …de Sète …

 

 Raphaël Albano fait partie de ces belles rencontres qui font votre journée …

Il n’est pas avare de ses souvenirs Raphaël, et la mémoire de ses 88 printemps ne lui fait point défaut …

Au milieu des halles, tous les deux assis à une table de bar, haut lieu des rendez-vous des hommes de la mer, ignorant les bruits environnants,  nous sommes partis, tous les deux, en voyage à travers le temps …

Et cela nous a fait du bien !

Raphaël ne soyez pas impatient je vous ferai parvenir un recueil de vos paroles …

Dans un prochain article je ferai la transmission !

 

Mention très bien: 334

Merci Raphaël d’avoir pu donner des mots pour expliquer  les lumières de la nuit, au loin sur la mer , provoquant les peurs et les imaginations de l’enfance !

Les pêcheurs au lamparo qui pêchent de quoi préparer les grillades du lendemain …

 

………………………………………………….

La Corse ,chose promise chose due !

 

J’ai fait une promesse à nos rencontres Corse, ce petit dossier en 5 parties est pour eux !

 

La Corse du Sud et la Haute-Corse…

Dès le mois de Septembre la Corse retrouve son rythme de croisière.

Pour profiter de la Corse et de ses habitants, éviter les périodes  de grande affluence.

L’été, l’ile  peut être vite saturée !

Le calme revenu, les journées sont encore belles.

En Corse vous passez de la plage à la montagne en quelques kilomètres, vous êtes dans la neige sous la Mt Cinto,2706 m, (en tous les cas pour le mois de Mai) et le lendemain vous faites trempette à la magnifique plage de Palombaggia

La mer est très présente vous la longez souvent et vous profitez des magnifiques paysages.

Les aiguilles de Bavella, le col est à 1218m, en plein parc régional est une balade à faire, le matin, et si possible par beau temps en partant depuis le coté de Porto-Vecchio, Solenzarra….

Vous arrivez du côté des aiguilles qui se découpent sur le ciel, Le panorama est exceptionnel.

Ne pas oublier la forêt de Zonza, les piscines naturelles tout près de la route qui serpente jusqu’au col…

Bonifacio et sa citadelle.

La vallée de la Restonica,Corte.

L’île Rousse et ses environs.

N’hésitez pas à sortir des sentiers battus, pour aller à la rencontre de villages perdus dans la nature, goûter les produits locaux.

Echanger tranquillement avec les personnes sur leur région ils en sont amoureux !!

Ne critiquez pas, écoutez les, ils connaissent la Corse ils sont chez eux, ils peuvent et veulent en parler !

 

Bordeaux Bonifacio (vol  Figari)…1h45

Bordeaux Marseille (voiture)…650 kms…6h…une nuit sur le bateau…

Sète Marseille (voiture)…200 kms…2h20 plus le bateau…

Possibilité de partir de Toulon ou de Nice, parfois plus rapide…

 

 

 

 

 

 

Bordeaux en avion ligne directe, 1h45…

Bordeaux Marseille ,650 kms, 6h …voiture…

Bateau départ Marseille, Toulon, Nice…de 4h à 12H …

 

CORSE

Fraîche rencontre …dans une eau à 12° !

 

Dernier  week-end de Novembre…

 

« Marchez 30 mn dans l’eau de mer à mi genoux, puis faites quelques brasses, remuez énergiquement les bras et les jambes, inspirez soufflez !

Renouvelez plusieurs fois par semaine tout au long de l’année !

Cela deviendra vite indispensable !

J’arrête les bains lorsque l’eau est à 8° !»

C’est ce que vient de me proposer Agnès, rencontre matinale sur la plage du Moulleau.

Nous sommes en mode…Doudoune écharpe béret…

Elle est en mode …maillot paréo sudoku …

Agnès souhaite  rester en pleine forme, pour cela elle pratique sa théorie …

Son dynamisme, sa joie de vivre, tout au long de notre échange, me laisse penser qu’elle a raison.

J’ai testé …enfin … presque !

 

Mention très bien : 334

Une thalasso ‘’Bassin’’, gratuite, en 45 mn, réflexologie plantaire par pression naturelle  de la voute plantaire due à la marche dans le sable…

Drainage lymphatique, bain bouillonnant au sel marin, nage à contre-courant, massage…et …méditation en pleine nature !

 

LE SPA DU BASSIN

 

 

 

 

 

 

C comme Cécile ,C comme Candice

 

Un jour à Sète…

Lorsqu’elle arrive, son sourire illumine le patio ,un vrai sourire , pas celui qui se plaque sur le visage pour faire bien ,le visage qui sourit encore ,après avoir croisé votre regard ,un regard clair ,insistant un peu, à peine, un regard qui ne vous a pas balayé au fond de la pièce .

Elle vous dit naturellement bonjour, c’est justement par ces petits détails très importants que vous la remarquez…

Une inconnue sympathique !

Et surtout, la jeune femme (si si encore), n’a mis ni  lunettes noires, ni casquette vissée sur la tête …

Cela aurait été dommage de cacher de si jolies boucles blondes !

Elle n’a pas non plus tourné le dos à la salle …pour savourer son petit déjeuner  pris avec plaisir, gourmandise et éclat de rire.

L’inconnue devient très connue …

Je reste l’inconnue …

Dans le Grand Hôtel,

L’équipe du tournage se retrouve autour de …Cécile Bois… de Bordeaux ! 33

L’équipe des acteurs se regroupe autour de …Candice Renoir …de Sète ! 34

33/34 = 334

Mention très bien : 334

La série Candice Renoir dans la belle ville de Sète.

Une femme accessible, avec ses forces …et ses faiblesses !

 

Bêtisier ??

A quand un tournage à Bordeaux pour faire mieux  connaître notre belle ville à Sète ?

A quand une sœur  à Candice qui habiterait Bordeaux ?

Une sœur plus mure, souriante…MAIS …c’est tout moi ça !

Pour l’instant Candice se balade, se balade …dans le Nord (chuuut) …Valenciennes !

 

 

TOUT SOURIRE … C’est Candice Cécile !

 

 

 

 

 

 

Aurore aux doigts de rose

*Aurore aux doigts de rose…

 

Comment ne pas t’aimer Sète ?

Toi qui illumine nos matins !!

                                                              

 

Mention très bien : 334

*Homère …Odyssée …livre XII …Charybde-scylla

Bonjour Sète !

 

 

 

 

BONJOUR SETE !!!

BORDEAUX  PENSE A VOUS !

334

 

Bordeaux Sète …

Canauramax

ENTRE PLAGE ET DINER, UNE PETITE PAUSE POUR VOIR LA VILLE AUTREMENT.
45 MN DE BALADE SUR UNE EAU TOUJOURS CALME, LA VISITE DES CANAUX INTERIEURS.

Une approche étonnante de la criée, du port, de la vue sur le Mt St Clair, la brise lame. Les nombreux ponts, tournants, levants, routiers, ou ferroviaires, impressionnants parfois, certain si bas qu’il faut baisser très fortement la tête, et si vous souhaitez faire le touriste, (même pas peur), ce sera à vos risques et à votre grand péril !

Direction la Pointe Courte en passant par l’embouchure de l’étang de Thau, une visite commentée par un Sétois à la langue du pays.
Les anecdotes sont piquantes et pleines d’humour, les adresses pour le poisson pêché du jour, sont comprises dans le tarif adulte de 9 euros, 5 euros pour les enfants de 3 à 12 ans, ce qui reste très correct.

Eviter les grosses chaleurs, sinon le port du chapeau est indispensable !

Mention très bien : 334
Voir Sète et la Pointe Courte d’une façon différente.

Canauramax en photo