Pescatore, pépite du Patrimoine Sétois...

PESCATORE…FRANCOIS LIGUORI!

Une des pépites d’or…et de rouille dans le collier du patrimoine Sétois…

Retenez bien son nom !

Pescatore, un nom qui chante et se prononce bien dans toutes les langues…

Nom en lien avec ses origines, monde de la pêche, Méditerranée…

Un tee-shirt long, rayé bleu-marine et blanc, reconnaissable entre tous, bandana de couleur vive dans les cheveux bouclés, des yeux pétillants, un large sourire…

C’est ainsi que m’apparaît, en son domaine, François Liguori Sétois!

Dans son histoire il y aura un passeur comme dans toutes belles histoires…

Dès l’adolescence, il éprouve une attirance pour… la beauté des pièces mécaniques.

Désigner sans le savoir encore, son métier dans l’aérospatial, lui permet d’approfondir ses connaissances, rigueur dans le travail en prime.

Peintre autodidacte, par plaisir…

En 1989, quitter un travail, se mettre à son compte n’est pas toujours chose aisée, les portes des salons de Paris ne s’ouvrent pas forcément, se ferment parfois plus facilement.

Le démarrage sera difficile.

Apprentissage…

Qu’importe, il fonce, il force, et c’est déjà le reflet de ce que va être sa vie d’artiste de sculpteur, de designer…

Il fait une belle carrière en tant que petit créateur, moyenne gamme, le luxe, il ne sait pas faire.

Son entreprise grandit tranquillement…

François Liguori aime le graphisme, les matières, toutes les matières, du papier en passant par le bois et le fer.

Il n’hésite pas, bien avant l’heure, à faire de la récupération pour sublimer ses œuvres.

Rien ne lui fait peur, il aime faire sa création de A à Z quitte à inventer une machine pour cela !

Tour à tour, créateur, inventeur, ingénieur, soudeur, peintre, comptable…

Il tape, tord, chauffe les matériaux les plus résistants, il effleure ses papiers, plus délicats….

Il mêle le calque, qu’il gaufre lui-même, aux couleurs éclatantes de ses abat-jours, à la rouille des structures de ses lampes.

Ses lampes, si belles, si originales, version xxxl, fierté du Grand Hôtel que j’aime tant… (Cela nous fait un point commun de taille…).

Pescatore aime les poissons…qu’il enferme parfois dans des boites de …sardines… ou des aquariums…

Il n’oublie pas de mettre sa signature dans les perches à huîtres de bois, bois flotté… de l’étang de Thau…

Imagine une douche à plusieurs jets, création unique, originale.

Objets de décoration, mobilier, luminaires avec quelque chose en plus.

Il fait au rythme, au reflet de son humeur…il fonce encore et encore…au-delà de la Méditerranée..

L’entreprise grandit rapidement…très rapidement…succès…

Pourtant rien ne lui sera épargné, ni le dépôt de bilan, ni la mondialisation (production Française mise à genoux)…l’incendie…séparation de biens précieux…

Apprentissage encore!

L’homme a de la résilience…

Ce bouillonnant, boulimique de travail, va devoir, à nouveau, recommencer…

Seul!

Sélectionner les produits, maîtriser les papiers, assembler, fabriquer, produire…

Il n’a que deux bras…

Mais il se retrouve, lui…il souffle…

Son épouse à ses côtés, présence discrète indispensable…

Un homme à part, unique comme ses œuvres, je n’ai pas dit…original…marginal peut être…

Visionnaire…Surement.

Patrimoine Sétois certainement !

Amis Sétois, amis d’ici et d’ailleurs, prenez un moment pour apprécier ses œuvres, et si pour quelques raisons que ce soit, vous n’osiez pas pousser son portail, allez dans Le Grand Hôtel… de Sète.

Son talent exposé de façon permanente…

Mention très bien: 334

*Merci à Mme Pescatore, pour ce partage si particulier, le voyage dans votre maison…

Art brut, surprenant, avec un fil conducteur…Douceur de la ligne